10 ans de jeux vidéos et surtout 25 ans de romans. La saga de Geralt arrive enfin en bande dessinée dans la langue du Duché de Toussaint chez Urban Comics. Ils nous éditent le tome 3 (en VO) en premier étrangement. On voit tout de suite ce qu’on en pense.

Scénarios : Paul Tobin, Pugacz-Muraszkiewicz Borys, Stachyra Karolina.
Dessins : Piotr Kowalski.
Coloriste : .
Éditeur : Urban Comics (Collection : Urban Games).
Style : Aventure, Heroic Fantasy
Date de sortie: 3 Novembre 2017.
Pagination : 128pages.
Sollicitation :
Après avoir survécu à la Chasse Sauvage et sauvé le monde d’un hiver éternel, Geralt de Riv poursuit la formation de sa protégée, Ciri, au rude métier de Sorceleur. Sur la piste d’une strige terrorisant les environs de Novigrad, l’apprentie chasseuse de monstres cherche à en savoir toujours plus sur la créature. Au fil des haltes jusqu’à la capitale rédanienne, Geralt lui révèle les détails de sa dernière rencontre avec une strige du côté de Wyzima, un combat qui faillit lui coûter la vie. (Contenu : The Witcher Volume 3: Curse of Crows)
I put a spell on you
Le truc nous est vendu donc comme la suite du troisième jeu vidéo. Ce qui implique que l’équipe à choisi une des multiples fins et l’a rendue canon. Ça tombe bien on est pas loin de la fin que j’ai obtenue ! Donc ceux qui n’ont pas fini Witcher 3 attention ça va spoiler à la lecture de l’ouvrage !
On retrouve donc Geralt et Ciri sur les routes à faire leurs petites affaires de Sorceleurs quand on les met sur une affaire de Strige, un monstre sacrément coriace et dangereux. Débarque aussi Yennefer qui décide de payer notre duo grassement pour une autre quête bien plus facile et enfin, Ciri croise la route, à un moment assez incongru, d’un corbeau parlant qui l’alerte.
Vous l’aurez compris c’est du scénar entre-croisé comme la série en regorge, de la tranche de vie de sorceleurs, de l’aventure, bref ce qu’on aime dans Witcher. Malheureusement la plupart du temps le bouquin nous renvoi sur des éléments de flashback, d’ellipses du traintrain quotidien des sorceleurs et des personnages bizarres qu’ils rencontrent sur la route, etc… Qui mis bout à bout donne un effet de remplissage et d’ennui. La formule d’un jeu vidéo de 100+ heures n’est forcément applicable à une BD de 120 pages.
C’est pas Sorceleur !
Niveau graphique c’est clairement pas terrible malheureusement. Piotr Kowalski a souvent un trait très imprécis et pauvre en détails voire déformés sur les éléments lointains. La narration en ellipse ne l’aidant pas, parfois on se perd d’une case à l’autre ou d’une page à l’autre sans comprendre l’enchaînement autrement que « y a eu un petit jump là ou bien…? ». Je ne connais pas l’artiste donc difficile de comparer. Mais quand on voit la qualité graphique générale des artistes bossant sur la licence on ne peut qu’être déçu (cf çi-dessous).
- Clins d'oeils aux romans et jeux
- On est bien avec les persos qu'on apprécie
- les ellipses
- les dessins
- anècdotique à crever