Peter Parker a une sacrément grande famille et ils se retrouvent confrontés à une ancienne famille de Vampire qui leur en veut personnellement. Dan Slott est toujours aux commandes et nous propose de réunir tout ce que Marvel compte d’araignées dans une confrontation pour la survie des familles !
Fiche technique :

Scénarios : Dan Slott
Dessins : Olivier Coipel, Giuseppe Camuncoli
Coloriste : Justin Ponsor, Antonio Fabela
Éditeur VF : Panini comics
Éditeur VO : Marvel Comics
Date de sortie: 4 Janvier 2017
Pagination: 176 pages
Sollicitation :
Les Spider-Men de tous les univers sont traqués et tués. Peter Parker n’a pas le choix : s’il veut les sauver, il va devoir s’associer à Otto Octavius. Spider-Verse met en scène Spider-Man dans toutes ses versions ! (Contient les épisodes US Amazing Spider-Man (2014) 9-15, publiés précédemment dans les revues SPIDER-MAN (V4) 5-10)
Spider-man à toutes les sauces
Je me dois de vous dire que je suis un lecteur occasionnel de l’homme-araignée, enfin de Peter Parker, car je suis avidement les aventures de sa version Ultimate devenue depuis lors 616-approved (en référence à l’univers classique Marvel qui est le multivers 616, je vous préviens si déjà ici vous ne suivez pas, le reste va être compliqué).
Or donc, je prends ce tome 3 à la volée, je m’étais arrêté à Superior Spider-man et en bon fanboy de Olivier Coipel, j’ai acheté ce volume d’après sa couverture. Je n’ai pas honte le moins du monde. On retrouve le Spider-man de la terre 449 (donc une des réalités du multivers) en fâcheuse situation face à Morlun, un méchant récurrent (mais pas trop). Quand je dis fâcheuse, j’aurais du dire funeste.
Le cadre est planté, comme les crocs de Morlun dans la carotide de ce Peter Parker et c’est là qu’on découvre que Morlun lui aussi a une grande famille, un père mystérieux et des frères et soeurs du style « vampires décadents » qui ne vivent que pour la chasse des « totems » (les hommes araignées donc) ils voyagent grâce à la trame de la toile du destin. Cette famille de joyeux lurons ce fait appelé : les Héritiers.
On nous colle ici un genre de prophétie qui reste, je dois dire, assez obscure tout du long de ce volume. Et bien entendu, Peter Parker 616 est, tel Néo dans Matrix, l’élu.
Élu mais pas seul ! Les Spider-men de toutes les terres sentant le danger, se réunissent peu à peu pour se serrer les coudes. Ca donne lieu à une foultitude de Spider-man-animal-fanservice-alternatif-cosmique-futuriste-… assez bigarrés, peut-être trop même. Le délire fonctionne et parfois non. Spider-cochon (Spider-Ham en VO) fait office ici très clairement de comic-relief à la Rocket Raccoon et non seulement il ne fait pas toujours mouche mais en plus il est peu crédible jusqu’à son twist scénaristique ridicule (j’en dis pas plus). Il y a donc une véritable ménagerie animalière de second plan montrant la diversité des Spider-héros de chaque univers : Singe, cheval, robots …
On retrouve bien entendu la longue liste des spider-héros plus classiques : Miles Morales, Superior Spider-man, Spider-Gwen, Silk-Spider, les spider-women, Spider-man 2099, Spider-girl, Kaine, Ultimate Black Widow, le Spider-man du manga (bien vu sa représentation par contre)… Ad nauseam.
Donc niveau scénar c’est assez brouillon je trouve, du moins en tant que non-habitué de cet univers, ce qui m’a irrité au plus haut point, c’est le nombre de références aux autres titres Spider-famille. Vous avez droit, à quasi chaque page, à une annotation : « voir Spider-X-Y-Z ». Quand y en a un peu ça passe et c’est plutôt bienvenue, mais là c’est juste irritant et du coup l’histoire prend la peine de faire un clin d’oeil aux autres séries avec des répliques du genre « tu te souviens quand on a fait ça ? », « tu es en vie ? je te croyais mort ! » mais du coup on ne comprend rien et si d’habitude ça donne envie d’acheter les séries ou si on a pas trop d’argent, d’aller sur wikipédia, là j’ai été profondément gonflé de la pratique.
On nous plante donc une prophétie et un famille de méchants qui a tout d’un coup faim (et quoi ils n’avaient pas faim avant ?) et c’est à coup de Deus-Ex-Machina qu’on avance. Donc vraiment rien de fabuleux et d’inoubliable niveau intrigue.
La raison de mon achat ?
Deux mots, un nom, Olivier Coipel. Le gars n’est plus à présenter. Il ne dessine pas tout, malheureusement, et disons le tout net, le reste passe du bon au peu convaincant et on n’espère juste une chose : que la page suivante soit du Coipel.
La magie opère à chacune des cases, comme à son habitude, la caractérisation : les expressions faciales, les positions des personnages, mais aussi la structure des cases. Tout est un enchantement visuel continu. Le sens du détail qui fait mouche même dans les seconds plans et les fonds de cases.
- Olivier Coipel aux dessins
- Certaines incarnations de Spider-Man
- L'humour du tisseur
- Trop besoin de références sur le Spider-verse
- Certaines incarnations de Spider-Man
- un début épique, qui retombe rapidement