Batman a désormais son film Lego, rempli de clins d’œil à l’univers DC, le film devrait rassembler les fans, et les autres, dans une aventure plaisante pleine d’auto-dérision.

Sortie :8 février 2017
Nationalité : USA / Australie
Réalisateur :Chris McKay
Scénario : Seth Grahame-Smith
Producteurs :Phil Lord, Christopher Miller (The lego movie)
Distribution : Warner Bros
Avec les voix de :
Will Arnett – Batman/Bruce Wayne
Zach Galifianakis – Joker
Synopsis: Le joker veut (encore) s’emparer de Gotham et asseoir son statut de meilleur ennemi de Batman ; pour contrecarrer ses plans machiavéliques, notre solitaire chevalier noir va devoir apprendre le travail d’équipe.
Batman devra aussi faire face à une adoption inopinée.
Dans son combat pour libérer Gotham des griffes de son ennemi de toujours, la chauve-souris est accompagnée du fidèle Alfred, Dick Grayson aka Robin, et la fille du commissaire Gordon, Barbara aka Batgirl.
Batman règne sur Gotham, avec un arsenal de gadgets high-tech et de bat-véhicules en tous genres.
Il gère au calme tous les vilains qui se mettent en travers de sa route.
Popularité au top, charisme au top, bonheur au top ; mais en surface seulement. Seul dans le manoir Wayne, son homard thermidor a un goût amer. Dans une batcave où résonnent ses riffs de guitare endiablés, Batman trop imbu de lui-même pour se l’avouer, aspire à plus d’interaction sociale.
Quand Barbara Gordon prends la succession de son père à la tête des forces de police de Gotham, avec la ferme intention de changer les méthodes de lutte contre le crime, Batman est chamboulé et va devoir s’adapter. Changement difficile avec l’adoption fortuite de Dick Grayson, orphelin de Gotham, et admirateur éperdu de Batman, qui va devenir par la suite Robin.
Quand le Joker met en place un plan diabolique et libère une flopée de méchants sur Gotham, le chevalier noir, en proie au doute va devoir redoubler d’ingéniosité pour sauver Gotham et peut être se découvrir, une nouvelle famille.
Délirant du début à la fin, le film convoque vraiment tous les ennemis de Batman (mention spéciale pour Orca qui lors d’un fugace moment de bravoure m’a fait boire mon ice tea par le nez), mais aussi beaucoup d’invités surprise (Voldemort, King-Kong, Sauron, le requin des dents de la mer, les gremlins !). Le plan loufoque du joker est à l’œuvre.
Batman, en égocentrique désabusé adepte de maximes foireuses est juste parfait et ses compagnons ne sont pas en reste avec un Robin maladroit, en plein apprentissage de la vie de super héros, qui passe une bonne partie du film en slip (totalement gay friendly). Et un Alfred égal à lui-même, taiseux et bienveillant, en coach de Batman.
Truffé de références, le film rend hommage à l’univers de Batman. Plusieurs époques sont évoquées, tout en autodérision et avec un soupçon de nostalgie.
Les dialogues servis par un casting efficace, sont très second degré (un peu de subversion en plus n’aurait à mon sens pas fait de mal, mais ça reste drôle) et plairont autant aux enfants qu’aux adultes qui saisiront mieux l’humour, et le double discours qui constelle les répliques du film. Il y en a donc pour tous les goûts.
Morceau choisi:
Robin: My name is Richard Grayson. The other kids call me Dick.
Batman: Well, children can be cruel.
A la qualité des dialogues, s’ajoute un rendu visuel magnifique mélangeant créations réelles en lego et animations en stop motion. L’aspect rigide et limité du lego est bien là et pourtant c’est fluide, c’est rythmé, dynamique, parfois même pyrotechnique. J’ai eu la chance de voir le film en IMAX et le rendu est impressionnant.
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