Après les Flesh & Bones, Glénat nous gratifie d’une nouvelle collection au nom aguicheur : Grindhouse stories. Mais où sont Lloyd Kaufman et Roger Corman ?

Dessins : Francesco Manna.
Couleurs : Marie-Odile Gaultier.
Éditeur : Glénat.
Collection : Grindhouse.
Date de sortie: 18 septembre 2019.
Sollicitation : « La terre se couvrira d’un linceul de cendres et ce sera la fin du monde. »
La légende raconte qu’un jour, les morts se redresseront et arpenteront la terre couverte des cendres des monstres. Alors, ce sera la fin du monde. Et le règne du Linceul pourra commencer. Seul un homme est capable d’empêcher cette série d’événements de se produire : Robert E. De Ath, dit « Red ». Mais il a été tué par le Linceul il y a 200 ans… De nos jours, une équipe de chercheurs d’élite spécialisée dans les sciences occultes a été constituée pour retrouver son cercueil et tenter de le ressusciter.
Red
Notre histoire commence avec une équipe de chercheurs spécialisés dans les sciences occultes à la recherche d’un cercueil. Dans une maison qui n’a rien à envier au manoir des Addams. Bien entendu, il ne suffira pas à notre équipe de creuser pour déterrer ledit cercueil ; ce dernier se trouvant dans un plan parallèle. Néanmoins la technologie créée par l’anthropoïde du groupe devait permettre de récupérer ce qu’ils convoitent. Mais pas que.
is Dead de Ath
Le mais-pas-que étant des entités diverses et variées passablement aggressives. Notre équipe pulvérise donc du matos à très très cher pour venir à bout de la goule qui leur est tombée sur le râble. Ils arrivent tout de même à récupérer le cercueil et son illustre occupant : Red de Ath. Ce dernier, de son vrai nom Archibald Donahue, n’est autre qu’un éminent spécialiste de l’occulte et plus particulièrement du Linceul, entité malfaisante (tiens, encore une) dont l’activité est en recrudescence et qui est sensée amener l’Apocalypse. Rien de moins.
Grindhouse ?
Après le tarissement de la merveilleuse collection Flesh & Bones (ex : ici), je fus agréablement surpris de voir que Glénat nous en offrait une variante. Mais qu’en est-il vraiment ?
Il est clair que le scénario de Corbeyran est suffisamment barré et tordu que pour avoir voix au chapitre mais il aurait pu aller un peu plus loin dans son délire. Les dessins de Francesco Manna sont très bons. Trop bons peut-être et, surtout, beaucoup trop propres pour revendiquer une quelconque appartenance à cette obédience. Notez qu’il en va de même pour les couleurs de Marie-Odile Gaultier. Attention, je ne dis pas que le résultat est mauvais (loin de là !) mais je m’attendais à quelque chose que plus gore, plus brutal et surtout plus sale au niveau du visuel et de la sensation laissée après lecture de ce tome…
Cependant, je ne bouderai pas mon plaisir et continuerai de suivre cette série et cette collection.
- Le concept
- Les dessins
- C'est un peu trop propre