Le premier tome nous était tombé dessus par surprise nous emmenant dans un monde post-apo inquiétant, intriguant, rempli de drames psychologique, drames humain, … De quoi vous accrocher dans une série du genre Walking dead, dont le nom de l’auteur m’échappe malheureusement :3

Scénario : Robert Kirkman.
Dessins : Lorenzo De Felici.
Couleurs : Annalisa Leoni.
Éditeur : Delcourt.
Date de sortie: 22 mai 2019.
Pagination : 160 pages.
Vous connaissez la chanson
Kirkman qu’on ne présent plus (en fait si, c’est le papa de Walking Dead et de Invincible, vous voyez que vous le connaissiez) et De Felici (qui l’air de rien est passé sur Walking dead aussi et sur du franco-belge) reviennent après nous avoir surpris et étonnés dans un premier tome introductif, mais pas que.
Je ne vous refais pas le pitch vu qu’il est juste au dessus et on reprend exactement là où le premier tome nous avait lâché. Donc si vous n’avez pas lu le 1, fuiez.
Nathan et son frère sont revenus à Philadelphie et c’est là que les ennuis (re-)commencent. On retrouve Nathan en plein interrogatoire après son arrestation, il explique aux autorités ce qu’il a fait il y a 10 ans et ce qu’il fait depuis pour essayer de réparer sa gigantesque connerie. On en apprend plus sur ceux qui l’accompagnaient à l’époque et ce qu’ils sont devenus. De son côté Edward essaye de renouer avec son ancienne vie, dans un monde qui a continué à vivre sans lui, il va de déceptions en désenchantements. De quoi vous donner envie de tourner les pages très clairement.
La surprise du tome 1 passée on se surprend à toujours être collé au scénario et tourner les pages frénétiquement pour découvrir la suite, de ce côté là Kirkman nous gâte comme il sait si bien le faire, sans sortir pour autant de sa zone de confort zombiesque. En effet on retrouve des thématiques et des caractères tranchés comme dans TWD et c’est là autant une immense force qu’un gros défaut. Les dialogues sonnent justes, les réactions sont parfois un peu exagérées, je pense notamment à Edward et son mal-être après 10 ans de retour. Même si on comprend ses motivations elles n’en semblent pas moins démesurées et surtout aux vues de ses réactions dans la deuxième moitié du tome 2.
Du coup on en arrive à la fin de cet arc visiblement, je ne vous le cache pas, mais Kirkman place habillement un cliffhanger qui annonce un univers qui s’étend et se complexifie. Habillement ne veut malheureusement pas dire « bon » et je dois dire que ce rebondissement m’a fait perplexement lever les deux sourcils. On va voir ce que le maestro nous réserve mais perso sur le postulat je n’achète pas son idée… Ce qui reste totalement un choix perso je vous l’accorde bien volontiers.
Oublivions vite ça
Côté dessins *long soupir* c’est la partie compliquée de cette critique. On est exactement au même niveau que le premier. Comme le disait Lord Craft dans sa chronique du 1, Si les couleurs sont magnifiques, les décors et paysages sont grandioses et bien poisseux en Oblivion, je n’accroche pas aux persos, la moitié du temps je ne les reconnais que difficilement et pire je les confonds. Le style général aurait mérité d’être bien plus organique et bien moins anguleux.
Déjà il est clair et net que je vous recommande de relire le premier avant d’enchaîner sur le deuxième, ne fusse que pour rafraichir votre mémoire des protagonistes justement, mais je regrette amèrement l’absence d’un trombinoscope qui aurait été salvateur.
- Couleurs.
- Très bonne fin de cet arc.
- Chara design trop anguleux.
- le cliffhanger un peu abusé
- réactions un peu démesurées des persos.